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Et pourtant elle tourne !

8 septembre 2015

Moto-nautisme , pas de "fausse panne" !

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Il était temps que je change de compte tours ! Le précédent, d'origine, avait des "sauts" d'humeur qui se traduisaient pas des bonds au delà de la valeur théorique ou blocages de l'aiguille (sauts peut-être dûs à des parasites, mais les blocages ....). Donc remplacement par le modèle ci-contre  (gamme 0-60 RPM) de la même famille que mon speedomètre GPS. Sa configuration en fonction du type de moteur se réalise à l'aide d'un bouton incrémentant un paramètre. On peut choisir une valeur à +/- 5 %,(2,0 pour mon moteur avec ajustement si nécessaire de +/-0,1) ce qui est acceptable mais pas super, car j'aimerais vérifier précisemment le régime max  entre 4400 mini et 4800 max, pour le choix de la meilleure hélice ! Je pourrais toujours vérifier l'étalonnage par la comparaison avec un fréquencemètre et ajuster le paramètre si la différence approche ou dépasse les 3%, et si c'est inférieur, en tenir compte !

Donc maintenant je vais pouvoir contrôler mon régime moteur avec précision, mais pas pour tout de suite car le ralenti, lui aussi fait des caprices. J'utilisais une fonction de mon régulateur de vitesse pour le maintenir approximativement. J'avais enfin décidé de faire vérifier le carburateur qui  avait besoin d'un bon réglage et d'un nettoyage, surtout depuis la présence d'eau dans le carburant en fin de saison dernière ! Je démonte le régulateur de vitesse pour que la semaine suivante, le mécano revenu de vacances, puisse intervenir sur un carburateur aux commandes classiques. J'avais prévu en attendant, pour la prochaine sortie, d'ajuster manuellement le ralenti qui pouvait du coup être mal réglé. Après la chauffe du moteur en régime accéléré, celui ci redescend automatiquement et le moteur finit par caler. Petit coup de tournevis pour ajuster mais au prochain arrêt le moteur recale. Je réajuste une fois, deux fois, trois fois dépassant la limite convenable de réglage et le moteur calait toujours en retrouvant son ralenti !  On aurait pu faire l'association de cette panne avec la dépose du régulateur, mais je ne voyais pas le lien "cause à effet" ! Ce n'était qu'un malheureux concours de circonstances, les gicleurs avaient fini par se boucher complètement !.
15 jours plus tôt la sortie avait aussi été interrompue très prématurément par une surchauffe du moteur, l'alarme retentissant et le thermomètre indiquant une température élevée. Là, trois principales causes : pompe d'embase, pompe de circulation, et le calorstat ! Une fois le moteur refroidi, j'ai testé la pompe d'embase en plongeant le bas de l'embase dans l'eau pour vérifier la circulation. Là, c'était bon, heureusement, je l'avais changée un an auparavant ! Je décide alors de faire changer le calorstat, déjà c'était le plus facile à faire. Résultat concluant, c'était bien lui la cause du problème.
J'ai aussi branché l'alimentation du compteur de vitesse par GPS directement sur l'arrivée 12V, qui était au préalable branché après "contact" (comme tous les instruments) ce qui après un arrêt du moteur lui demandait un "certain" temps avant de se resynchroniser. Son câble d'antenne est très long, au moins 3 m que j'ai enroulé (je n'ai besoin que d'une longueur de 50 cm). Cette longueur peut être la cause d'une mauvaise réception des sattelites. Le raccourcir, je n'ai pas osé, il est possible que l'antenne soit accordée avec cette longueur ! 

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Mon bateau aime l'eau mais pas l'humidité ! Son taud qui le recouvre est réalisé en toile enduite, qui n'a que des inconvénients : lourd et étanche. Étanche est différent d'imperméable ! Elle doit être imperméable à l'eau et perméable à l'air chargée de vapeur d'eau. Donc le cockpit du bateau conserve l'humidité soit à la suite d'une navigation ou plus fréquemment due à la condensation (variations de température). Je vais du coup lui faire confectionner un taud léger "respirant". En attendant j'ai placé sur l'actuel un petit ventilateur  type solaire pour assainir  (photos ci-contre).

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Des traces de moisissure apparaissaient sur les sièges, bateau hiverné au chaud mais recouvert de son taud ! Il est vrai qu'il restait de l'eau dans la cale moteur que la pompe n'avait pas pu évacuer. Il aurait fallu terminer avec la pompe manuelle puis à l'éponge ! WP_20150824_001

Dernièrement, une assise d'un siège s'est arrachée, le contre-plaqué de la base était entièrement "pourri" ! (photo ci-contre) ce qui est assez fréquent même pour des sièges réputés resister aux intempéries. Le cas du siège de barre du catamaran d'un ami. La partie en porte à faux brisée ! Certes elle avait servi de marche-pied, mais après son démontage et déhoussage, comme je m'étais proposé de le réparer, la base en contreplaqué était, vous l'avez deviné, vermoulue. Du coup, bateau récent, le constructeur le lui a changé ! Il m'était arrivé la même chose avec mon second siège brisé au niveau du port à faux sans doute utilisé aussi comme marche-pied ! .En revanche, je ne l'avais pas déhoussé, juste collé avec de la résine et du tissu de verre, n'ayant pas constaté une dégradation du contre-plaqué. Peut-être aujourd'hui il mériterait d'être changé !

 

 

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12 juillet 2015

Filtre décanteur, suite et fin ...

Vendredi 12 juin.

filtre décanteur

Mise à l'eau du bateau après avoir monté le fameux filtre décanteur sur l'arrivée d'essence. Après plusieurs tentatives le moteur ne démarrait toujours pas. Si, seulement deux secondes puis calait après chaque amorçage  du carburateur. Au bout de cinq ou six amorçages, le moteur aurait dû s'élancer. L'essence n'arriverait-elle pas à remplir le filtre ? Par l'orifice de purge (10), je constate l'absence totale d'essence dans le filtre ! Faudrait-il le remplir manuellement dans un premier temps? Je le remplis donc et constate avant de le remonter une fuite d'essence. Il manquait donc un joint (8) dont l'absence m'avait étonné ! Par chance je retrouve un joint, sans doute le bon, et le place. Miracle ! plus de fuite, et de surcroît, le moteur  démarre. L'absence de joint provoquait une prise d'air qui empêchait le filtre de se remplir ! Heureusement que je n'avais pas installé de pompe électrique entre le réservoir et le filtre, préconisé pour faciliter les démarrages après une longue période à l'arrêt du moteur, car le filtre se serait alors rempli et bonjour la fuite !

29 août 2014

De "l'eau dans le gaz"..oline

filtre décanteur

Première panne moteur à 50 m du ponton. Le moteur avait tourné au ralenti 2 minutes, puis on largue les amarres et trente secondes après le moteur cale ! Cas typique de la vanne à carburant restée fermée, mais ce n'était pas le cas cette fois-ci ! Après quelques tentatives de redémarrage et le temps de sortir les avirons et une paire de ski qui nous servira à pagayer (nous sommes quatre à bord), le vent et le courant nous éloignèrent à plus de 200 m ! A quatre on faisait du "sur place" ! Un bateau de pêcheurs un peu en aval et qui nous observait est venu nous porter assistance et nous remorqua jusqu'au port.
Un fois amarré, on mit en évidence un problème de carburant !  le moteur démarrait en injectant de l'essence au niveau du carburateur. Problème de pompe ? gicleurs bouchés ? Je démonte la cuve porte filtre de la pompe et constate la présence d'eau. Je remonte la cuve sans le filtre, démonte l'arrivée d'essence du carburateur et plonge la durite dans un petit récipient. Un petit coup de démarreur  et voilà le récipient  rempli, ce qui écarte un problème de pompe. Puis en vidant le contenu du récipient dans un bocal transparent, je constate au moins un quart du volume en eau qui s'était décanté. Donc la cuve du carburateur est pleine d'eau, tout du moins le fond au niveau du gicleur. Stéphane, le responsable de Port Saintry me précisa qu'il avait vidé son filtre décanteur plusieurs fois ces derniers temps, l humidité qui sévit en ce moment, provoquant un forte condensation dans les réservoirs ! Mais je n'avais pas ce fameux filtre (photo ci-contre). Il en existe plusieurs modèles avec ou sans bol inférieur de purge. Il est évident que je vais monter celui avec le bol transparent afin de vérifier sans le démonter la présence d'eau et de le purger si nécessaire. En attendant de recevoir  le filtre, ne sachant pas la quantité réelle d'eau présente dans le réservoir, je renouvelle l'opération  de prélèvement d'essence . Au bout de trois prélèvements (environ un demi litre à chaque fois) l'eau a pratiquement disparu. Je vide le carburateur en agissant sur l'accélérateur qui par la pompe de reprise injecte une giclée, normalement d'essence, mais là c'était plutôt de l'eau. A chaque giclée, j'incorpore un peu d'essence dans le carburateur afin que le moteur démarre et fasse quelques tours pour éliminer l'eau. J'ouvre la vanne à carburant que j'avais fermée le temps de vider le carburateur, j'injecte un peu d'essence dans le carburateur pour amorcer la machine, et c'est reparti. Je laisse tourner le moteur au moins un quart d'heure, puis je prélève à nouveau un peu d'essence pour vérifier l'absence d'eau.
Je profite aussi d'avoir "le nez dans le moteur" pour régler un problème de fuite d'huile que j'avais depuis la dernière vidange et le changement de filtre. Ce moteur me fait penser au moteurs électriques industriels qui sont livrés peints ou repeints une fois les accessoires montés. Donc au moment de leur installation , vous devez démonter les capots de boites de raccordements qui sont à moitié collés par la peinture, sans parler des vis recouvertes de peinture. Pour le Mercruiser, il est peint avec son carburateur, démarreur, filtre à huile etc. montés. Ces accessoires sont certes en partie protégés, mais en ce qui concerne le filtre à huile, la peinture s'est infiltrée jusqu'au niveau du joint, provoquant au démontage une bavure, à laquelle on ne fait pas attention. C'est donc cette bavure qui provoquait la fuite d'huile. Une fois enlevée (grattée au cutter), l'étanchéité était à nouveau assurée.

20 septembre, et toujours pas de filtre monté. Après deux modèles proposés , un premier sans purge qui me convenait pas et un autre pour moteurs hors-bord livré par erreur, le délai pour obtenir le bon modèle, enfin je l'espère, est de deux semaines supplémentaires !

24 juillet 2014

Beaucoup de mal pour rien....pour le moment !

Aujourd'hui, considérant que le bimini est à sa bonne position, les premières adaptations ne servent plus à grand chose. Les entretoises articulées (article du 29 mai) s'avèrent inutiles  puisqu'elles supportent l'arceau arrière qui est maintenant fixe. Le cintrage du bas de ce même arceau pour que les deux bras soient parallèles et  puissent recevoir les articulations de l'arceau avant n'est pas utile pour l'instant car il faut que je desserre ces articulations (article précédent) pour descendre  et ensuite replier l'arceau, car la traverse de la tour fait obstacle. Il faudrait que j'abaisse et avance encore le bimini , mais il risquerait cette fois ci d'être trop bas et trop avancé ! Le but est de replier le bimini après chaque sortie et de le replacer en un minimum de temps. Aujourd'hui je n'ai pas besoin d'outils, mais ça necessite un peu temps, surtout pour le replacer car il faut reprendre les réglages à chaque fois. Le laisser en place, sachant que les mouettes et autres oiseaux marins ont élu domicile depuis longtemps au bord des fleuves, je ne vous fais pas un dessin. Il est plus facile de nettoyer la housse de protection que la toile du bimini, surtout qu'elle est noire !

Septembre 2014:
Suite .... mais pas fin ! J'ai quand même abaissé le bimini de 10cm, donc avancé de presque 20 cm pour qu'il puisse être replié sans démontage ou desserrage des articulations. J'ai aussi allongé l'arceau central pour qu'il se replie correctement et diminué sa largeur pour que la toile soit mieux tendue. Avant d'ajouter les deux petits pans latéraux (cet hiver), je me pose la question si je ne vais pas réduire de 20 cm la toile dans sa longueur, comme imaginé dès le début, car maintenant elle est trop avancée, l'arceau avant allant retrouver alors sa longueur initiale, ce qui est maintenant un détail !!

18 juillet 2014

Sans fin .....

trem

La fixation de l'arceau avant sur l'arceau arrière doit pouvoir coulisser sur ce dernier pour pouvoir replier le bimini. Comme le but est de le faire sans outils, j'ai d'abord remplacé la vis de serrage par une vis à ailettes manoeuvrable à la main. Cela ne convient pas, pas suffisant vu l'effort sur cette fixation, et de plus la vis marque le tube. Donc , j'ai recherché une fixation à mâchoire comme sur la photo ci-contre sans savoir que je trouverais une avec un levier de blocage. Je pensais remplacer la vis de serrage par une vis à ailettes sans avoir la garantie que le filetage d'origine serait un pas métrique ! Là, la question ne se pose plus !. Côté accessoires , on trouve quelques standards chez plusieurs fabricants, embouts mâles et embases femelles pour tubes ou à visser. En cherchant un peu, on trouve des embouts femelles et embases mâles que j'ai d'ailleurs utilisés pour les charnières, et là, en cherchant des embase ouvrantes (serrage par "mâchoires"), j'ai trouvé par hasard ce modèle prêt à l'emploi !
La hauteur du bimini est idéale, suffisamment haute pour rester debout et après le rajout des deux petits pans latéraux devrait être suffisamment basse pour être protégé du soleil latéral. Un autre bateau avait choisi de descendre son bimini au plus bas, chose que je ne pourrais faire que de quelques centimètres encore, ce dernier n'étant pas assez large et le bras latéral de l'arceau avant toucherait la fixation du rétroviseur. De plus l'accès à l'avant, déjà acrobatique ne serait plus possible ! (actuellement à quatre pattes). Pour redéployer le bimini rapidement, je vais repérer  la position des fixations sur les arceaux.

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8 juillet 2014

Mais ... ce n'est pas fini ! (suite au titre du précédent article)

 

nouveau look

Certes le bimini est monté, a été  abaissé ainsi que le rétroviseur (par rapport à la photo ci-contre), mais ne peut pas être encore replié, sans outils ! Donc, comme prévu, je dois y apporter quelques modifications. Avec la météo défavorable, j'aurais eu le temps aussi de modifier la toile. Une bande  en forme de losange  sera ajoutée de chaque côté (cousue avec celle d'origine). Cela permettra d'élargir le bimini en son milieu et de mieux protéger du soleil latéral.
Donc aujourd'hui j'ai tout ce qu'il me faut pour le terminer. Je viens de recevoir la toile pour l'élargir et les articulations supplémentaires pour pouvoir le replier. Tiens pourquoi ces articulations  me diriez-vous ! Ne devais-je pas les fabriquer moi-même ! Hé bien c'est vrai. Les machines outils ne sont pas disponibles, en cours de transfert dans un nouveau local. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot, car les articulations réalisées avec de l'accastillage pèseront 250 g chacune alors que fabriquées par mes soins  à peine 80 g !
Côté bilan financier, il y a longtemps que je ne tiens plus les comptes ! Tout d'abord, il me reste sur les bras le projet de l'an dernier que je ne regrette pas d'avoir abandonné : taud de soleil fixe auto-porté, composé de tubes de 25 en alu et de 30 en inox ainsi qu'un lot d'accastillage important (c'est vrai,  à l'époque, je ne voulais pas de tour de wake et me contentais du mât). Ensuite l'achat du nouveau bimini qui ne fut pas le modèle espéré, ce dernier étant abandonné, mais comme c'était celui que je voulais, je me suis mis en tête de le modifier . Après plusieurs échanges et négociations il m'ont fait "cadeau" de deux brides qui serviront de support à l'arceau arrière qui n'existe plus dans le nouveau modèle, car fonction assurée par la traverse de la tour. Mais l'ironie, c'est que la toile livrée est celle de l'ancien modèle et cela m'arrangeait plutôt. (sur la photo du catalogue, le nouveau modèle n'est pas très flatteur - article du 31 mai). Donc approvisionnement de tubes inox de 25 et d'accastillage pour réaliser l'arceau, mais comme la cintreuse (je n'en ai pas trouvé d'autre) n'acceptait pas le diamètre 25, j'ai racheté des tubes de 22 et des accessoires (les accessoires coûtent plus cher que le tube). Je n'ai pu récupérer qu'un mètre de tube de 25 pour faire la traverse de l'arceau arrière !  Les accessoires achetés au préalable pour le tube de 25, inutilisables évidemment. Et pour finir (enfin je l'espère) la toile pour agrandir  le bimini, mais comme il fallait un minimum de facturation, j'ai dû rajouter un peu d'accastillage que j'aurais pu avoir beaucoup moins chez un autre fournisseur !

14 juin 2014

Ouf c'est fait !! Mais ....

bimini 3-4 AR

Bimini monté, bien mieux tendu que sur la photo du fournisseur ( article" Bimini .. du 31 mai). L'arceau supplémentaire qui remplace la poutre de la tour permettra au bimini un réglage en hauteur , d'avant en arrière et de son inclinaison . Pour permettre d'être replié il faudra (C.P.A.P.)  rallonger l'arceau avant de quelques centimètres par un morceau de tube légèrement coudé pour que ses charnières soient alignées avec celles de l'arceau arrière. Actuellement on peut le replier, mais il faut desserrer les charnières, et la manip demande un certain temps.
J'ai failli rater le cintrage du tube , en plus à deux reprises pour la même opération. (enfin  si, mais j'ai pu le rattraper) La maîtrise de la cintreuse électrique pour du travail relativement précis n'est pas évident. J'aurai préféré un système manuel pour bien "doser" le cintrage. Bon maintenant j'ai vu les précautions à prendre car du tube je n'en n'avais pas d'avance, tout du moins de ce diamètre.

4 juin 2014

J.E.C.A (voir lexique C.P.A.P **...)

** (voir article précédent).

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Donc, J.E.C.A. Ne trouvant pas de cintreuse autre que du type "arbalète" pour du tube de 25 qui ne conviendra pas pour du tube inox fin, j'ai alors commandé du tube de 22 qui devrait convenir avec la cintreuse que j'avais retenue. En effet, il est précisé que l'on peut avec cintrer du tube inox de 1,5mm, mais en 12,14,16,18, 22 et 28,  mais pas en 25 mm de diamètre, C.P.A.P ! . De plus j'ai revu la conception du bimini, qui devrait de ce fait bénéficier d'un réglage de translation vertical et d'avant en arrière ! Je n'invente rien comme d'habitude, et je m'aperçois que le principe envisagé ressemble de plus en plus à celui du modèle que je voulais et qui n'est plus commercialisé ! J'espère que cette fois ci sera la bonne, et m'obstiner à vouloir cintrer ne me le fera pas devenir !!

L'arceau arrière sera plus long que prévu et servira de support à l'arceau avant qui s'articulera de façon que repliés ils seront regroupés et pourront être protégés par la housse. L'arceau avant sera donc agrandi de 10 cm par un morceau de tube de 22  légèrement cintré, qui sera emboîté dans le tube de 25 existant.

31 mai 2014

Bimini = bi-mini = 2 minis = 1 maxi !!

Comme chaque année, (formule récurrente, vous l'aurez remarqué), j'ai réglé ma place au port au 1er juin, pour "m'obliger" à y emmener le bateau ! C.C.A, (Comme. Chaque, Année), (je vais maintenant l'écrire en abrégé, comme je l'emploie souvent !) le bateau n'est pas opérationnel à 100%. Mais l'avantage, c'est de découvrir quelques petits problèmes à la mise à l'eau que l'on pourra résoudre  avant le début de la saison, maintenant à moins de trois semaines.
Je n'ai pas remonté l'hydrofoil (équipement additionnel) sur l'embase, hé bien, je vais le faire. Autant, quand je l'avais monté, il y a deux ans,  je n'avais pas mesuré totalement son efficacité pour le déjaugeage, mais sans, je mesure combien il est nécessaire !
Fallait s'y attendre ! C.C.A. un flaps est en panne. Pas celui que j'avais réparé, l'autre ! (voir article du 11 juin 2013). Si c'est le même type de panne, je sais faire, celui que j'ai réparé fonctionne toujours (jusqu'à l'année prochaine !).

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Hier, vendredi, à la première heure, je vais récupérer une cintreuse électrique chez "Kiloutou" que j'avais réservé en vue de confectionner le troisième arceau du bimini. En vérifiant le matériel avant de l'emporter, je m'aperçois que la mâchoire de 25 , celle dont j'ai besoin est manquante ! Ayant un doute, je vérifie ensuite sur internet les caractéristiques de la cintreuse avant d'en chercher une autre ailleurs. En effet, il n'y a pas de mâchoire de 25 sur ce modèle ! 20, 22, 28 mais pas 25 ! Il est proposé un autre modèle avec une mâchoire de 25 (1") , modèle  hydraulique que j'avais sélectionné, mais pas retenu, vu son poids 70 kg ! L'autre, modèle électrique ne pesait que 27 kg ! La toile s'est avérée, comme je l'ai dit pas assez large d'où mes adaptations, mais je le crains trop longue pour être repliée et protégé par sa housse. En effet le premier arceau mesure 80 cm, le second plus petit est repris sur le premier et le troisième qui devrait être de la même taille que le premier pour le repli , doit mesurer de l'ordre d'1m. Donc je pense que je vais raccourcir la toile de 20 cm. Une autre solution serait agrandir l'arceau avant de 10cm et de réduire le troisième d'autant. Mais dans ce cas, je pense que le bimini serait trop avancé. Le troisième arceau  remplacera le maintien de la toile prévu à l'origine par  la poutre arrière de la tour , (voir photo). Le but est d'abaisser au maximum le bimini, conçu trop haut  sur ce  nouveau modèle ! L'arceau avant descendra au niveau du rétroviseur, ce dernier sera abaissé juste au dessus du pare-brise.


Lexique des abréviations qui seront désormais utilisées :

C.H.       :  comme d'habitude
C.C.A  . :  comme chaque année
C.P.A.P :  comme précisé dans l' (un) article précédent
E.E.       :  en effet
J.C.A     :  j'ai changé d'avis
J.E.C.A  :  j'ai encore changé d'avis (je ne suis vraiment pas un imbécile !!)

 

29 mai 2014

Problèmes d'articulations ??

Tourneur fraiseur 02

Ne comptez pas sur moi pour vous fabriquer une rotule ou un col de fémur en guise de prothèse. Les seules articulations que je peux fabriquer sont à des fins mécaniques : charnières, rotules etc.
Comme précisé dans l'article précédent j'ai dû me confectionner des entretoises  pour adapter la largeur du bimini à celle de la tour. De simples entretoises, ça aurait été trop facile. Elles doivent être articulées pour que le bimini  puisse être replié (absence de parallélisme entre les tubes du bimini et ceux de la tour).
Un rond d'aluminium de 20 mm de diamètre a été dressé, alésé, chanfreiné et tronçonné au tour. Ensuite à la fraiseuse un plat a été réalisé. Puis un perçage et lamage sur le plat à la perceuse. Pour finir, le perçage et les alésages ont été taraudés.




entretoise R

Voici ci-contre les pièces assemblées. L'entretoise articulée permet , outre le rattrapage de largeur, la rotation des arceaux en cas de replis, dans un plan vertical, alors que le tube de la tour n'est pas vertical,  mais penché vers l'arrière et l'intérieur. Même si je n'avais pas prévu un troisième arceau, il aurait fallu confectionné une petite pièce type rotule. Ma seule crainte c 'est la solidité ! A l'origne, sans le port-à-faux dû aux entretoises, le bimini était conçu pour résister à une vitesse de l'ordre de 50 km/h. Eh oui, il est fait pour protégé le pilote ! 

 

 

 

embout biminiJ'aurais, mais c'est moins urgent, à fabriquer des embouts d'articulation pour les tubes. Pour les modèles disponibles dans le commerce (photo ci-contre), c'est le tube qui s'emboite dans l'embout, en revanche,  pour ceux montés d'origine sur les tubes du bimini, ce sont eux qui s'emboitent   dans le tube, donc moins volumineux. La raison c'est qu'un tube de 25 fera toujours 25 extérieur, mais l'intérieur variera selon le fabriquant, l'épaisseur allant de 0,8 à 1,5 mm. Il faudrait donc proposer 3 à 5 fois plus de modèles. Le fabriquant de bimini, connaît l'épaisseur de son tube et peut donc faire fabriquer les embouts correspondants, ce que je vais pouvoir faire maintenant. J'utiliserai un rond d'aluminium de 25 mm.

 

 

 

 

 

 

 

25 avril 2014

Step by step .....

Tour montée

Embase remontée, huile embase remplie, essais moteur  .....!!!
Premier démarrage depuis fin octobre ! La batterie rechargée, quelques bons coups de démarreur furent nécessaires pour amorcer l'essence (il n'y a pas de pompe électrique ni manuelle d'ailleurs !) J'avais au préalable trouvé une grande poubelle dans laquelle le pied d'embase sans l'hélice rentrait tout juste. Le niveau d'eau arrivait à ras-bord pour que les ouïes d'entrée d'eau soient totalement immergées. Ma crainte était que l'échappement au niveau de l'hélice fasse  déborder l'eau de la poubelle par les remous. Le moteur démarre et j'entends le bruit d'un échappement libre, alors qu'il aurait dû être atténué par l'eau !!. Rien ne se passait dans la poubelle, et des gaz d'échappement sortait du bas de la platine d'embase ! J'ai cru un moment que le manchon d'échappement était défait, et deux secondes plus tard, le temps que la pompe  à eau  finisse de remplir le circuit de refroidissement du moteur, de l'eau sortait avec les gaz et "inondait" le sous-sol. Je coupe le moteur et me souviens que le mécanicien du port m'avait dit que l'échappement (eau +gaz) se faisait  aussi en sortie de coque  pour mon moteur alors que je l'observais régler un V6, ce que j'avais pris pour une confusion car je ne l'avais jamais remarqué. C'est vrai que sur les V6 et V8 on voit bien les pots d'échappement de chaque côté de l'embase, mais j'ai découvert à mes dépens, que sur le 3L, ils étaient intégrés dans le bas de la platine ! Si rien ne sortait au niveau de l'hélice, c'est que les gaz ont pris le chemin le plus facile, cette sortie étant plongée dans l'eau, alors que celles de la platine étaient à l'air libre ! CQFD ! En tout cas la pompe fonctionne !

Maintenant , fixation de la tour en provisoire (photo) avant  son démontage pour renforcement de la coque (intérieur) au polyester. Je reviens sur ma première idée et aurais dû m'abstenir de mon article du 19 avril ("Contrairement..).Une fois montée , bien que certaines fixations n'étaient pas encore bloquées, et en testant à l'aide de la corde de ski, j'ai observé une petite déformation au niveau des rotules sur la coque. Comme le roseau "elle plie mais ne rompt pas", mais quand même, la tour bouge beaucoup quand l'éffort est latéral à 45 ° ! C'est vrai, je tirais un peu fort à en faire bouger le bateau sur sa remorque !

Concernant le bimini c'est pire que  j'avais imaginé. De plus je l'ai commandé trop tôt. Le modèle est trop petit car les fixations de la tour sont déportées à l'extérieur de la coque comme sur la plupart des bateaux alors que la dimension lors du choix est considérée, je suppose, pour  une tour fixée sans déports. Donc il manque 20 cm en largeur! Le plus rageant, c'est que l'ancien modèle, celui que je voulais, était encore disponible en grande largeur et aurait parfaitement fait l'affaire !! Je vais voir en récupérant le tissus de la housse (même couleur) si je peux aranger le coup ! En attendant, je vais la monter avec des entretoises pour rattraper l'écart.

20 avril 2014

Compte à rebours ...!

 Il nous reste soit une semaine, soit six semaines pour rendre le bateau opérationnel. Une semaine si on veut, si la météo est favorable, profiter de deux WE de wake mi-mai. Six semaines si le délai de huit jours n'est pas possible à tenir, car la prochaine échéance sera le 22 juin, fin de l'interdiction de faire des "remous" (22 mai- 22 juin : fraie des poissons). Il sera toujours possible de réaliser sous huit jours l'indispensable et de fignoler à Saintry le reste, mais il s'est avéré  qu'une fois au port, on ne touche plus beaucoup au bateau, sauf urgence !

Liste des actions à réaliser par priorité :

- huile embase,
- fuite huile moteur ?
- réparation siège pilote,
- montage de la tour,
- montage du rétroviseur,
- montage râtelier à wake,
- réinstallation vérins bain de soleil,
- fixation rapide dossier banquette,
- nettoyage, cockpit, pont,
- lustrage coque,
- renforcement gardes-boue remorque,
- marche-pied remorque.

J'en oublie sans doute !!

Le 15 mai. J'apprend en définitif que les restrictions sur la vitesse (la fraie des poissons) dure deux mois, du 15 avril au 15 juin. Donc c'est déjà trop tard pour une mise en jambe printanière. En revanche, on gagne quelques jours en juin.

19 avril 2014

Contrairement .....

Contrairement à ce que j'avais imaginé ( j'emploie souvent cette formule, car, soit j'ai mal analysé la situation, soit j'ai changé d'avis, soit j'ai changé d'avis car j'avais mal analysé la situation ...), toujours est-il que  je ne renforcerai pas la coque du bateau pour installer la tour de wake. L'épaisseur du polyester est suffisante. J'avais pourtant tout préparé ! La tour est montée à blanc (façon de parler). Les fixations  (rotules) sur la coque sont posées, m'étant repris à deux reprises, car comme d'habitude je ne regarde pas la notice, et des rondelles, soit bombées, pour épouser le galbe de la coque, soit anti-friction permettant un glissement , permettant de replier la tour, avaient été oubliées ou mal montées.

Quant au bimini, pas de surprise, en fait, si, c'est pire que ce que je m'imaginais. Je savais que je devais me fabriquer l'arceau arrière mais et il faudra aussi que je modifie l'arceau central., mais là c'est du détail...jusqu'à ma prochaine constatation !! 

2 février 2014

Remontage

turbineAprès consultation, la sagesse et le bon sens faisant le reste, je vais quand même remplacer la turbine. Cinq années de service, elle paraissait encore souple. Plus surprenant, le joint Spi de sortie de cloche n'est pas proposé dans le kit de rénovation (hormis dans le kit complet), et pourtant  la pièce est soumise à l'usure. Je l'ai commandé sans bien comprendre comment il fonctionnait réellement. Le joint est livré avec un petit outil de positionnement et une notice explicative. J'ai bien fait, car l'usure était importante en  comparant les deux pièces !

Les pièces détachées et en général les accessoires et produits d'entretien (huile etc.), je les commande à Port Saintry, d'une part ce n'est pas forcément plus cher qu'en direct, c'est plus pratique, et cela permet de garder de bonnes relations.

18 avril : Voilà plus de deux mois que le bateau est en "stand-by", pas beaucoup de temps pour m'en occuper ! Je commence à remonter la pompe à eau, mais en consultant la photo prise au démontage , j'ai un doute sur l'orientation des pales de la turbine ! Elles me paraissent orientées dans le mauvais sens. Je me renseigne et j'ai, confirmation  du mauvais sens. Tout compte fait c'est une précaution qui ne sert à rien car au premier tour les pales se mettent dans le bon sens, et si elles étaient dans le mauvais sens sur la photo c'est que j'avais sans doute fait tourner l'hélice à la main avant le démontage. La pompe à eau restaurée est remontée et la partie basse de l'embase est maintenant prête.

Bien que l'embase soit désaccouplée en deux parties, je me rends compte que la remonter tout seul ne sera pas possible. François, mon neveux, me donne un coup de main, et même à deux , il faut faire attention de bien replacer et maintenir certaines pièces (joints,durite) au moment  du montage. On commence par remonter la partie supérieure. Ma crainte de ne pas pouvoir faire coïncider les cannelures de l'arbre avec la sortie moteur se confirme comme je le précisais dans l'article précédent . Lorsque les deux parties de l'embase sont solidaires, la manoeuvre de l'hélice permet de faire coïncider les cannelures. Mais l'ensemble est trop lourd, il faut trouver un autre moyen. J'ai trouvé ! Il suffit de retirer le carter supérieur qui donne accès à l'arbre. On s'y est repris à quatre fois  !! Le montage de la partie basse bien qu'aussi  lourde c'est fait relativement facilement.

 

16 janvier 2014

Maintenant....maintenance !! (étape2)

BOL

 

Partie "Bol" restant sur le tableau du bateau, qui normalement ne devrait pas être déposée  ainsi que la fourche et la platine ! La partie haute de l'embase ci-dessous y est fixée par les 6 gougeons .

 

 

 

 

embas haut

 

C'est sûr, c'est beaucoup moins lourd sans le pied d'embase .....mais pour le remontage, si je ne trouve pas un moyen pour faire tourner l'arbre afin de faire coïncider sa cannelure à celle du moteur, il me faudra remonter le pied, utilisant ainsi  l'hélice. Peut-être même pour la dépose cela sera nécessaire, surtout si il y avait un défaut d'alignement.

Mercredi 22 janvier. Dépose sans problème, sans forcer ! Je contrôle l'alignement et le roulement. R.A.S !! De la graisse débordait du roulement, preuve qu'il avait été bien graissé , mais pas depuis 3 ans !

Je contrôle l'aspect et la souplesse à l'intérieur des soufflets. Ils sont restés souples et propres sans craquelures.

En définitif , ce démontage m'a permis de me familiariser avec cette mécanique, et la prochaine fois que cela sera nécessaire je n'hésiterai pas à recommencer l'opération  et sans appréhension.

 ....à suivre

16 janvier 2014

Maintenant...maintenance !! (étape 1).

embase complete 2

                                                                                                                                 

Here, we are ! Nous y sommes ! Voilà l'embase qui doit être révisée dont je vais commencer par déposer la partie inférieure ou pied, déjà pour l'inspection de la pompe à eau et sa révision ou échange compte tenu de mes craintes mentionnées dans l'article précédent et aussi pour alléger l'ensemble de l'embase quand je vais déposer la partie supérieure pour vérifier l'alignement moteur et l'état du roulement que j'avais omis de graisser à chaque hivernage.

Avant de déposer l'embase complète ou uniquement le pied , il faut vidanger l'huile de celle-ci suivant une procédure qui ne s'invente pas !!

L'ensemble se compose de 5 parties : La platine, solidaire avec une autre à l'intérieur de la coque qui sert de support arrière au moteur, la fourche s'articulant de gauche à droite sur la platine et commandé par la barre ( direction), le bol s'articulant sur la fourche de haut en bas ( trim), la partie haute fixée sur le bol et la partie basse ou pied fixée sur la partie suppérieure.

 

 

 

 

p1-produits-3341

Voici la partie basse ou pied d'embase. On aperçoit la pompe à eau (cloche) avec l'arbre de transmission qui la traverse et l'entraîne. Son démontage est très facile d'après une vidéo "Youtube".  Il existe beaucoup de vidéos amateur (USA) au sujet de l'entretien et des réparations sur ces moteurs, mais certaines sont beaucoup trop longues. Ils racontent leur vie, par exemple, la dépose de l'embase pour le changement de la pompe à eau dure 40 minutes, pratiquement le temps nécessaire pour le faire quand vous aurez l'habitude , alors qu'une synthèse de 15 minutes suffirait !

Toujours est-il, je l'ai fait de mémoire et j'avais bien noté qu'il y avait 6  fixations entre la partie haute et la partie basse de l'embase, 4 boulons visibles et 2 vis cachées.  15 jours plus tard je desserre les 4 boulons de quelques tours afin de retenir l'embase quand elle sera désaccouplée ainsi que deux vis . Le pied reste bien solidaire de la partie haute, ce qui ne me surprend pas et je le tapote pour le décoller, sans succès. Puis avec une masse puis avec un morceau de basting, rien n'y fait, et je n'insiste pas, de peur de casser le carter du pied. J'avais eu l'impression d'après la vidéo qu'une fois desserré le pied se désaccouplait facilement. Je re-visionne la vidéo le soir même et je me rends compte de mon erreur ! La vis de l'anode arrière n'était pas une fixation comme je me l'étais imaginé, en revanche, la vis cachée  que j'avais oublié se trouvait bien sous l'anode !

Une fois la vis enlevée, le pied ....tient toujours ! Je remue énergiquement à la main le pied jusqu'à qu'il descende et soit retenu par les quatre boulons desserrés. Une fois les boulons enlevés, le pied, avec encore quelques mouvements vigoureux se désolidarise complètement.

Maintenant voyons la pompe. La cloche de la pompe est maintenue par 4 vis. Le retrait de la cloche entraîne la turbine caoutchouc qui adhère fermement à la cloche ce qui, je vous le rappelle, ne m'a fait douter à aucun instant que cette turbine qui a tourné à sec dans la cloche a dû y laisser des traces ou des morceaux ! Hé bien non ! Pas de traces de caoutchouc. J'extrais la turbine et l'examine. Le caoutchouc est resté souple et sans traces d'usure !! Quelles conclusions peut-on en tirer ? En revanche, je constate que la turbine n'a pas frotté d'une façon régulière dans la cloche. Sur un bon tiers , le métal est brillant et sur le reste , le métal est recouvert d'un dépot mate. En fait,ce que j'ai cru au départ pour un défaut, la turbine est bien excentrée de conception ce qui explique les différents aspects de surface de la cloche. Il me reste plus qu'à nettoyer la pompe (dépot mate), changer les joints et la remonter. Je remonterai le pied après avoir démonté, contrôlé et remonté la partie haute de l'embase. (étape 2)

Sans être "maso" j'aimerais bien trouver un défaut d'alignement , ce qui justifierait bien les vibrations que je trouve trop importantes . Il y aurait d"autres explications, les silent-blocs moteur trop serrés par exemple !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 décembre 2013

Maintenant avant qu'il ne soit trop tard !

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Je serais impardonnable si le moteur, tout du moins l'embase (bloc hélice) était endommagé par manque d'entretien. Je m'étais pourtant interrogé en achetant le bateau, les anciens propriétaires ne m'ayant pas donné le carnet d'entretien, mais m'avaient assuré de son entretien ! La vidange avait-elle été faite depuis sa première mise à l'eau ? Dans la plupart des cas, comme en automobile, les périodicités sont établies selon deux critères, heures de marche ou km parcourus et période entre deux révisions , exemple : 100 h ou tous les ans, 200 h ou tous les 3 ans etc., la première valeur atteinte doit être prise en compte, car si le temps de fonctionnement altère la qualité d'une huile ou d'une courroie, le temps qui passe aussi, même si le monteur ne tourne pas. Donc en début de saison j'ai vidangé le moteur, ce dernier avait atteint ses 100 heures de fonctionnement, donc c'était nécessaire mais avait peut-être aussi atteint ses cinq année de vie, et là ça fait un peu beaucoup, le constructeur préconisant de le faire tout les ans ! Raisonnablement, tous les deux ans, le bateau au sec et au chaud l'hiver, devrait être suffisant. De même pour l'embase que je vais vidanger cet hiver, mais malheureusement  je ne serais pas surpris de découvrir d'autres problèmes que j'imagine ci dessous !

J'avais trouvé depuis le début mon moteur bruyant et générant beaucoup de vibrations. Était-ce normal ! N'ayant pas réellement la possibilité de le comparer à un autre équivalent, j'avais demandé il y a maintenant deux saisons au mécanicien  du chantier navale d'y jeter un coup d'oeil, mais l'occasion ne s'est pas présentée et puis la priorité était de naviguer (en mer, je pense que j'aurais agi différemment).
Je découvre en recherchant la procédure pour vidanger l'embase, d'autres points d'entretien à réaliser annuellement, donc à chaque hivernage par exemple ! Sur des vidéos mises en lignes (Youtube), le contrôle et/ou le changement de la pompe du refroidissement montre le montage de la turbine et je me dis que j'ai eu tort de faire tourner le moteur quelques instants sans eau à plusieurs reprises, non pas qu'il y avait un risque de surchauffe, mais la turbine en caoutchouc frottant fortement sur le corps de la pompe n'a pas dû apprécier le manque d'eau qui lui permettait de glisser. Donc, je ne serais pas surpris de la trouver dans un sale état quand je vais démonter la pompe. Un graisseur parmi d'autres est prévu aussi pour lubrifier  régulièrement le roulement de l'accouplement moteur/embase ! Ce roulement défectueux et aussi un mauvais alignement moteur/embase (à vérifier aussi tous les ans !!) peuvent être la cause de vibrations anormales. Je me suis déjà procuré l'outil pour vérifier l'alignement et la pose d'un nouveau roulement. Il me reste à trouver un outil pour extraire le roulement si après vérification il s'avérait défectueux ! Une hélice à changer est l'équivalent d'une roue sur un véhicule,  et l'embase,  l'équivalent de la boîte de vitesse ! Par chance, la pompe se trouve dans l'embase que je dois déposer !
Cet hiver, contrairement aux autres années je vais essayé de ne pas attendre le dernier moment pour  entreprendre les travaux !

 

27 septembre 2013

..... qui ne changent pas d'avis !

TOUR DE WAKE

Hé oui, je change encore d'avis, mais je me justifie. Une tour de wake devrait remplacer le mât qui aura servi deux saisons. Pourquoi ? Hé bien pour trois raisons : la première raison, le mât était gênant pour la "circulation" dans le bateau et les sangles gênaient les prises de vue avec la caméra et l'ensemble gênait la vue dans le rétroviseur, la deuxième raison, en promotion on trouve des tours abordables, la troisième raison, les fixations avant de la tour seront avant le taud et ce dernier ne sera pas trop gêné par les fixations arrières qui déborderont de la coque.( fixations latérales). De plus j'aurai enfin de quoi fixer les pare-battages !

J'ai choisi un modèle basique de chez Jobe adaptable en largeur comme la plupart des tours. Elles sont moins rigides que celles fabriquées pour un type de bateau qui bénéficient d'un arceau en une seule partie, alors que ceux qui sont adaptables, l'arceau est en trois parties, donc moins rigide ! J'ai choisi aussi des tubes de 5 cm de diamètre, déjà costauds, alors que d'autres fournisseurs proposent des tubes de plus de 6 cm, ce qui est énorme et pas justifié pour mon bateau, disposant d'une petite motorisation par rapport aux monstres de Malibu et Mastercraft.

Rendez-vous en Juin 2014 pour les essais.

14 septembre 2013

Numérisation... pourquoi fer !!

montage videoLe but initial est de revoir des photos des vidéo, des films, de la musique dont le lecteur d'origine va bientôt être ou est déjà obsolète, en panne, non réparable etc.à l'aide de moyens numériques d'aujourdh'ui.  On en profitera pour faire du tri et de l'organisation.(recherche rapide multicritères si on a bien pris soin de renseigner le fichier créé). Le problème qui va se poser ensuite est le choix du support d'archivage. J'étais surpris dans l'article précédent de retrouver mes cassettes en bon état vingt ans plus tard. Victime comme beaucoup d'entre nous d'idées reçues ou plus grave d'informations trompeuses, les fabricants de nouvelles technologies dénignant les anciennes. Les support magnétiques sont réputés pour leur longévité, je ne parle pas d'usure, mais leur conservation des données en stockage. Leur ennemi, la chaleur et les champs magnétiques bien sûr. Les support de stockage modernes ont une durée de stockage variable : support magnétique, disque dur, il serait le meilleur ,100 ans c'est une hypothèse, CD et DVD enregistrable, 2 à 8 ans selon la qualité.! (les CD et DVD enregistrés pressés du commerce ont une durée de vie estimée de 100 ans, mais ce ne sont pas ceux qui nous intérressent).  Conclusion si c'est provisoire, le CD , le DVD,  pour l'archivage un disque dur externe et copie de sauvegarde sur DVD ou inversement, avec renouvellement des DVD tous les cinq ans (piqûre de rappel). On pourra aussi se servir de cartes SD ou autres  ce qui permettra de se servir du camescope numérique pour relire vos vidéo.

Mais j'ai mis la charrue avant les boeufs me direz-vous ! Hé bien non, Pas la peine de sortir les boeufs si vous n'avez pas de charrue ! Donc pas la peine de numériser si vous n'avez pas de support de stockage. Vous pourrez toujours en attendant utiliser le disque dur de votre ordinateur, mais il risque d'être vite saturé si vous n'êtes pas un adepte du Terra octets !

Maintenant que je suis prêt je tente quelques essais de numérisation. D'abord avec mon boîtier raccordé au portable. Pas terrible, certes il est moins rapide que ce que réclame de fabricant du convertisseur, mais je crois qu'il est saturé par d'autre applications. Passons à un deuxième portable. De la même génération que le précédent (2007) mais vidé de son contenu, donc allégé. Enregistrement d'une minute. Dans la petite fenêtre de contrôle l'image parrait correcte. En relecture, plein écran la qualité est médiocre. Troisième essais sur le PC tour avec une carte d'acquisition Pinnacle : résultat guère meilleur !

Cela ne m'étonne pas après coup !  La numérisation est réalisée par échantillonnage du signal analogique, puis on  attribue une valeur binaire à l'échantillon  on compresse ensuite les données pour un gain de place (mémoire) et rapidité de transmission. Donc on rate, à l'échantillonnage des informations. En théorie l'échantillonnage doit se faire à une fréquence deux fois supérieure à celle de la fréquence la plus élevée qui compose le signal analogique, Par exemple un signal audio de 40 hz à 15 Khz est échantillonné à 44,1 Khz, et le résultat n'est pas mauvais, sachant qu'il y a peu de signaux au dessus de 8 Khz. Un signal vidéo  a une bande passante de 6 Mhz, donc un échantillonnage estimé à près de 12 Mhz. Codé ensuite sur 8 bits x 3 couleurs, donc un signal transmis à près de 300 Mbits/s. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas, tout du moins avec des petits convertisseurs USB !. En revanche, je pensais que la carte Pinnacle disposant d'un proceseur spécialisé aurait été à la hauteur. Certes ce n'est pas un équipement de dernière génération, mais ce n'est pas aussi de la HD que je lui demande de convetir. L'annecdote, c'est que j'ai un problème de compatibilité avec mes graveurs de DVD de mes PC avec les DVD vierges que je viens de me procurer. Je ne sais pas s'ils fonctionnent car ils n'ont jamais servi ! Pourtant le verdict sera lorsque j'aurai enregistré mes essais sur DVD et les aurai lu sur la télé !!

14 septembre 2013

Juste Ciel, j'ai retrouvé ma cassette ....!

cassette

Non ce n'est pas Arpagon mais moi-même qui tiens ces propos ! "Juste Ciel" si l'on peut dire, grâce au mauvais temps, je range mon garage et retrouve mes cassettes vidéo de mon caméscope filmées dans les années 90. Projet de longue date, numériser ces bandes pour ensuite en faire le tri et du montage. J'avais déjà équipé mon ordinateur tour d'une carte d'acquisition vidéo qui proposait en plus la réception de la télé et qui servait de magnétoscope numérique. J'avais fait aussi l'acquisition d'un boîtier de numérisation connectable au PC portable via une entrée USB. Mais les fameuses cassettes restaient introuvables. De plus mon camescope resté à l'arrêt depuis plus de 10 ans ne fonctionnait plus. Après 5 caméscopes, le mien, 3 prêtés et un acheté sur Ebay, un seul aujourd'hui relit correctement mes cassettes. Je mettais en doute la qualité résiduelle des cassettes, soit disant qu'au bout de 15 ans elles se seraient fortement dégradées. Hé bien, 20 ans après elles ont toujours une qualité acceptable, sans doute celle d'origine ! Le caméscope qui fonctionne correctement, tout du moins que j'utilise est de la génération du mien. Il a fonctionné deux heures, puis l'image s'est désynchronisée. Comme tous ceux que j'avais essayé et qui ont fonctionné entre 1mn et 2h.(je ne parle pas des batteries, toutes HS évidement). J'en trouve un sur Ebay de dernière génération, avec écran LCD comme les caméscopes numériques actuels. Bon la batterie est HS, ce n'est pas un soucis car c'est pour utilisation sur table avec le chargeur. Je lit ma cassette. Sur l'écran LCD l'image apparaît nette, mais je devine des traces de défaut de chrominance. Ces défauts apparaissent très nettement en projection sur la télé et rendent l'image inexploitable. Bon plus de caméscope. Je tente un essais. Me restant une cassette vierge, je fais un essais d'enregistrement et de lecture avec celui qui s'est désynchronisé et celui que je viens de me procurer. Les deux relisent parfaitement leur propre enregistrement mai pas celui de l'autre, alors que les deux relisent approximativement mes cassettes. Est-ce un problème mécanique (entraînement de la bande, position, vitesse) ou un problème électronique. Pour celui qui a une image nette mais dont les couleurs  bavent, j'imagine un léger défaut de vitesse, mais...! Pour celui qui a marché 2 heures je m'aperçois qui fonctionne mieux en lecture sur l'ordinateur que sur la télé et présente une image déchirée sur le bas. Un mauvais contact avec la tête de lecture j'imagine. Après un nettoyage du mécanisme avec une cassette prévue à cet effet et n'ayant jamais servi, le résultat ne s'est pas amélioré. Je démonte le couvercle protège cassette et observe le mécanisme. Assez complexe, certains axes semblent complètement desserrés ou montés très souples. Deux axes disposent d'une vis en tête que je resserre. Essais !! Au lieu d'une bande déchirée en bas d'écran, j'en ai maintenant une en plus sur le haut. Je redesserre et essaie à nouveau. c'est mieux , Après quelques ajustements , l'image est impeccable.

Maintenant on est prêt pour la numérisation ! (à suivre)

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Et pourtant elle tourne !
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